Extrait de l’ouvrage « Histoire de l’Aviation au Pays Basque » de M. Bernard Vivier, Éditions Atlantica
« Dès 1948, un syndicat intercommunal pour l’étude de l’aménagement de l’aérodrome regroupait les communes d’Anglet, Bayonne, Biarritz et Saint-Jean-de-Luz. Élu fin mars 1949 Président des « Ailes basques », succédant à l’aéroclub d’avant-guerre, et regroupant « l’Aéroclub Basque » et les « Ailes Bayonnaises », M. Paul Lazari posait, lui aussi, dès le mois d’avril, le problème de l’aménagement de Parme:
« L’aménagement du terrain de Parme est pour nous l’objectif n°1. Une réunion se tiendra très prochainement à la mairie de Biarritz sous la présidence de M. Guy Petit. Les maires et les représentants des collectivités locales et régionales intéressées y participeront. Cette séance de travail a pour but d’envisager la remise en état des bâtiments de l’aérodrome de Parme pour 1950. Nous voulons d’ailleurs faire du terrain de Parme un grand centre de tourisme aérien et un des meilleurs aérodromes du Sud-Ouest. » […]
« Le 1er août 1950, le journal Sud Ouest annonçait la promulgation d’un arrêté préfectoral en vue de l’exécution des travaux de topographie à Parme, premier pas vers l’aménagement attendu. »[…]
« Le projet d’aménagement prévoyait une première piste bétonnée orientée est-ouest de 1 000 mètres, la réalisation d’un bâtiment de 70 mètres de façade abritant tous les services et la salle d’embarquement, plus un restaurant. Séparés, une tour de contrôle et les services techniques. » […]
« Les travaux d’aménagement de l’aéroport n’allèrent pas sans mal, mais l’ensemble fut à peu près achevé en juillet 1953. Par contre, la tour de contrôle et le balisage sont encore en chantier en… mars 1954 et l’aéroport, seulement ouvert à la navigation à vue » […]
« Finalement, le 11 avril 1954, la compagnie anglaise BEA ouvrait le parcours Londres-Biarritz sur Viking en 3h30 de vol. L’avion, immatriculé G-AJBP, avec quatre passagers et…quatre membres d’équipage (étonnante époque!) se posait à Parme à 12h55, accueilli par les personnalités locales et notamment Guy Petit, M. Castel, Président de la Chambre de Comemrce et M. Carr, directeur pour la France de la BEA. A 14h30, l’avion repartait avec, cette fois, huit passagers… L’un des objectifs d’avant-guerre était atteint! »