Système de Gestion de la Sécurité (SGS)

Qu’est ce que le Système de Gestion de la Sécurité ?!

Extraits du Guide de mise en place du SGS publié par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC)

A l’échelle internationale :

« L’OACI a établi dans l’annexe 14 à la Convention relative à l’aviation civile internationale la norme 1.4.4 qui stipule : « Dans le cadre du processus de certification, les États veilleront à ce qu’un manuel d’aérodrome, contenant tous les  renseignements utiles sur le site, les installations, les services, l’équipement, les procédures d’exploitation, l’organisation et la gestion de l’aérodrome, y compris un système de gestion de la sécurité, soit soumis par le postulant pour approbation ou acceptation avant la délivrance du certificat d’aérodrome. »

A l’échelle nationale :

« En France, la mise en place d’un système de gestion de la sécurité est introduite dans l’article R.211-10 du Code de l’Aviation Civile. »

« Conformément à l’article 1 de cet arrêté (Arrêté SGS du 19 avril 2011), l’exigence de mise en place d’un système de gestion de la sécurité (SGS) s’applique à tous les exploitants aérodromes qui ont obligation de détenir un certificat d’aérodrome.
Un « système de gestion de la sécurité » est un ensemble, structuré et organisé, de moyens, de procédures et de procédés, visant à assurer en toute sécurité et conformément aux normes en vigueur l’aménagement, le fonctionnement et l’usage des équipements, biens et services aéroportuaires nécessaires à la circulation des aéronefs dont la gestion incombe à l’exploitant d’aérodrome. »

Concrètement, à l’échelle de Biarritz :

Hors de ce contexte législatif, il est fondamental de comprendre que le SGS n’est pas seulement une série de procédures et de règlements à respecter dans le cadre de notre activité. Il est aussi et surtout une véritable philosophie ! Notre objectif est de limiter à tout prix les sources d’incidents possibles, que ce soit avec les avions, les passagers ou notre personnel. Il s’agit là d’une démarche permanente calquée sur le modèle « évènement –> analyse –> action corrective –> communication ». De là en découlent des mesures opérationnelles appliquées par l’ensemble des personnes qui travaillent sur la plate-forme.

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