2013-07-18
Pourquoi l’acronyme LGV n’est-il associé qu’au transport ferroviaire?
Pourquoi le transport aérien n’est-il jamais évoqué lorsqu’on l’utilise (l’acronyme), alors qu’il reste le plus rapide, y compris pour franchir les mers et pour connecter les régions, souvent non reliées entre elles par un train rapide.
J’ai mon idée sur la question. Vous aussi probablement.
Ceci étant, le gouvernement français vient d’annoncer ses priorités en matière d’investissements structurants pour les 2 décennies à venir. La LGV ferroviaire reliant Bordeaux à Hendaye, et donc au final Paris à Madrid, n’y figure pas.
Il n’est pas question ici de s’en lamenter, ni de s’en réjouir. Mais les faits sont là, et sauf revirement inespéré, il faudra probablement attendre 2030 (au moins) pour une toujours hypothétique LGV ferroviaire.
Alors, une question se pose: attendons-nous la quatrième décennie du troisième millénaire, ou décidons-nous d’utiliser, d’améliorer et de promouvoir au mieux les outils existants à notre disposition pour relier notre territoire au reste du monde? La question ne pourra pas se poser longtemps, il faudra agir. Et agir vite, si nous ne voulons pas rater aussi ce « train » là.
Parmi ces outils, il en est un, qui n’a pas coûté un centime de denier public en fonctionnement ni en investissement depuis 2 décennies. C’est l’aéroport de Biarritz (et les compagnies aériennes qui le desservent). A méditer…
Bien à vous tous
