L’aéroport de Biarritz-Pays Basque est un cas particulier avec son mode de gouvernance:
L’aéroport est géré par un Syndicat Mixte qui est propriétaire de l’aérodrome (« créateur » suivant les termes de la loi) et exploitant en régie directe.
Sa composition est la suivante:
Le Président du Comité Syndical est Patrick Chasseriaud, Conseiller Départemental des Pyrénées Atlantiques et Adjoint Municipal de la ville d’Anglet.
Ses orientations politiques et les objectifs sont donnés par le Comité Syndical (conseil d’administration) et son Président. Le Directeur propose la stratégie et met en place moyens et organisations ad hoc. Hormis l’absence d’actionnaires à rémunérer (tous les bénéfices sont réinjectés dans les investissements) le fonctionnement de l’ensemble est très proche de celui d’une entreprise. La réactivité, notamment dans les prises de décisions est excellente. Aéroport Biarritz-Pays Basque est une « entreprise de service public » majoritairement autofinancée (à l’exception de certains investissements lourds et structurants)
Tout le personnel du Syndicat Mixte est de statut de droit privé et affilié à la Convention Collective Nationale du Transport Aérien (Personnel au Sol).
Stratégie commerciale
Pour un aéroport, peut-on réellement parler de stratégie commerciale dans le domaine du développement des lignes aériennes ?
Oui et Non.
Oui, dans le sens où l’aéroport, associé aux partenaires locaux et aux compagnies aériennes, participe à la réflexion, aux études, à la négociation, etc., qui auront pour finalité l’ouverture d’une ligne. Oui également, dans le sens où l’aéroport va chercher à diversifier son portefeuille de compagnies aériennes et initier des contacts dont certains ne verront de concrétisation que plusieurs années plus tard. Oui enfin, lorsque l’aéroport peut accrocher l’attention d’une compagnie aérienne en recherche de nouveaux marchés au départ de ses bases européennes.
Non, dans le sens où, quoi qu’il en soit, la décision d’ouverture ou de fermeture de ligne revient in fine, à la compagnie aérienne.
Pour accompagner le démarrage de nouvelles lignes, l’aéroport de Biarritz Pays Basque, comme de nombreux aéroports français et européens, a mis en place un accompagnement financier, conformément aux lignes directrices de la Commission Européenne. Cette contribution a pour but de réduire les coûts qui sont principalement supportés par les compagnies aériennes, en phase de lancement.
Depuis quelques années, la diversification est en cours. Elle apporte une concurrence certaine dont le premier effet constaté est la baisse des tarifs du voyage aérien. A contrario d’une idée reçue encore trop présente, le transport aérien est compétitif face au ferroviaire, avec un niveau de qualité de service tout aussi satisfaisant.
Travaux : Le programme d’investissements à horizon 2025 s’élève à 17 M€, avec
comme principaux projets :
L’activité de coordination des vols a été transférée en juillet 2022
auprès de la société Onet Services, titulaire du marché d’assistance en
escale côté piste. Les ressources du Syndicat mixte dans ce domaine
sont désormais recentrées vers la relation commerciale auprès des
passagers. L’effectif de l’établissement public s’élève à 42 agents fin
2022, contre 51 l’année précédente.
Avec 931.698 passagers enregistrés en 2022, le trafic commercial
poursuit sa reconstruction (79% vs 2018). Le réseau aérien retrouve sa
connectivité composée de 21 liaisons directes, dont 4 ouvertures de
lignes en 2022 (Brest et Rennes avec Air France, Munich avec Lufthansa
et Cologne avec Ryanair).
Le département des Landes s’est retiré de la gouvernance du Syndicat
mixte le 19 septembre 2022. L’établissement public Aéroport de Biarritz –
Pays Basque est désormais composé des trois collectivités suivantes :
Région Nouvelle Aquitaine (25%)
Département des Pyrénées-Atlantiques (37,5%)
Communauté d’Agglomération Pays Basque (37,5%)
25 août: Election du nouveau Président du Comité Syndical de l’Aéroport de Biarritz-Pays Basque.
Patrick Chasseriaud, Conseiller Départemental des Pyrénées Atlantiques et Adjoint municipal de la ville d’Anglet, a été élu.
Consultez ici les membres du Comité syndical
Avril/Mai/Juin Mise en place de vols sanitaires, pour assurer les transferts de malades, de personnel soignant et de matériel (LVMH). Durant toute la période du confinement, des ponts aériens ont été organisés par médecin sans frontière pour que les équipes médicales voyagent gratuitement, rapidement et en toute sécurité dans toute la France, pour renforcer les hôpitaux dans le besoin.
Le 1er août 1950, le journal Sud-Ouest annonce la promulgation d’un arrêté préfectoral en vue de l’exécution des travaux de topographie à Parme, premier pas vers l’aménagement attendu. « Le projet d’aménagement prévoyait une première piste bétonnée orientée est-ouest de 1 000 mètres, la réalisation d’un bâtiment de 70 mètres de façade abritant tous les services et la salle d’embarquement, plus un restaurant. Séparés, une tour de contrôle et les services techniques. » […] « Les travaux d’aménagement de l’aéroport n’allèrent pas sans mal, mais l’ensemble fut à peu près achevé en juillet 1953. Par contre, la tour de contrôle et le balisage sont encore en chantier en mars 1954 et l’aéroport, seulement ouvert à la navigation à vue » […]
Création d’un syndicat intercommunal pour l’étude de l’aménagement de l’aérodrome qui regroupe les communes d’Anglet, Bayonne, Biarritz et Saint-Jean-de-Luz. « L’aménagement du terrain de Parme est pour nous l’objectif n°1. Une réunion se tiendra très prochainement à la mairie de Biarritz sous la présidence de M. Guy Petit. Les maires et les représentants des collectivités locales et régionales intéressées y participeront. Cette séance de travail a pour but d’envisager la remise en état des bâtiments de l’aérodrome de Parme pour 1950. Nous voulons d’ailleurs faire du terrain de Parme un grand centre de tourisme aérien et un des meilleurs aérodromes du Sud-Ouest. » […]
Parallèlement au développement des transports terrestres, les frères Michelin se sont passionnés pour les premiers pas de l’aviation. Ils ont notamment édité les premiers guides aériens pour regrouper les informations utiles aux touristes et amateurs d’aviation. La société Michelin devient constructeur d’avions pendant la 1ère Guerre Mondiale et encourage le développement de l’activité à l’échelle civile et militaire.
« L’aéroport fut, au début de son existence, peu connu et encore moins fréquenté. Voir un avion y était un évènement, mais trois à la fois valait un article avec photos… Le 25 juillet 1927, Trois Caudron C 127 pilotés par Adrienne Bolland, M. Vinchon et M. de l’Espée se posaient à Parme en provenance, par étape, de la région parisienne. Aviatrice célèbre, Adrienne Bolland tentait à l’époque de vivre de ses meetings, voyages et baptêmes de l’air, ce qui n’était pas toujours aisé »
« […] C’est le financier belge Alfred Lowenstein qui put d’abord y baser (à Parme) son trimoteur Fokker VII, avant que le Conseil Général des Basses-Pyrénées ne prenne le relais et se décide, en mai 1922, à acquérir 29 hectares à Parme. Cette acquisition, qui fait entrer le Pays Basque dans l’aviation moderne, entraîne la fermeture définitive des aéroports de la Nive et de la Chambre d’Amour. L’origine de l’appellation « Parme » reste incertaine. Parmi les deux thèses les plus plausibles, l’une nous indique qu’un domestique du duc de Parme avait fait bâtir dans les environs et donné ainsi à cet endroit le nom de son ancien employeur; l’autre, sans doute plus crédible, est qu’il existait vers 1880 un domaine de « Palme », composé d’anciennes fermes et qui fut acheté par un « Américain » émigré puis revenu (Etchecopar…). L’accent aidant, « Palme » devint « Parme »… »
Gestion de la faune Une analyse faunistique a été réalisée par l’ Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) afin d’identifier les espèces sédentaires et celles de passage sur l’aérodrome. Les axes d’amélioration présentés dans cette analyse doivent permettre au gestionnaire d’engager des actions préventives afin de rendre nos terrains moins attractifs pour les espèces sauvages. Cette démarche vise à améliorer la performance du Service de Prévention du Péril Animalier (SPPA) et en conséquence la sécurité de la circulation des aéronefs sur notre aérodrome.
Limiter les nuisances sonores Le bruit est la nuisance qui affecte le plus la qualité de vie des riverains, ce qui en fait la première préoccupation environnementale de l’aéroport. Pour limiter les nuisances sonores en provenance du trafic aérien, les transporteurs, le gestionnaire de l’aéroport et les services de l’État définissent ensemble les moyens à mettre en œuvre. Ceux-ci reposent sur une approche équilibrée entre la réduction à la source, les restrictions opérationnelles, les procédures de navigation à moindre bruit et la maîtrise de l’urbanisme. Les procédures de moindre bruit Des procédures de navigation spécifiques sont mises en œuvre. Au décollage, les avions doivent s’élever le plus rapidement possible, cela permet de réduire le nombre d’habitants survolés à basse altitude. Restrictions opérationnelles Conformément aux dispositions arrêtées en Commission Consultative de lʼEnvironnement, l’acceptation des vols de nuit entre 23 heures et 06 heures 30 nʼest accordée quʼaux demandes justifiées et font lʼobjet dʼun avis tripartite : Exploitant de l’aérodrome, le service de la Navigation Aérienne Sud-Ouest et la Direction Aviation Civile Sud-Ouest. Cet avis est soumis au Comité Permanent, composé de l’exploitant de l’aérodrome, d’un représentant des associations des riverains et d’un représentant de l’Agglomération du BAB. Ce comité est présidé par un expert de la Direction de l’Aviation Civile. Maîtrise de lʼurbanisme Le Plan d’Exposition au Bruit (PEB) a été approuvé et a fait l’objet d’un arrêté préfectoral en date du 2 juin 2009. Le nouveau PEB a été établi avec des hypothèses de trafic annuel de :
Le PEB concerne les communes de Bayonne, Anglet, Biarritz. il institue 3 zones A, B et C définies réglementairement (cf. articles R.147-1 et R.147-2 du Code de lʼUrbanisme) en fonction des nuisances sonores auxquels ces secteurs sont ou pourraient être exposées. L’arrêté approuvant la révision du plan d’exposition au bruit et le plan d’exposition au bruit sont tenus à la disposition du public, aux jours d’ouverture habituels, dans les mairies des communes de l’agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz.
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Limiter le bruit généré au sol Il s’agit de mieux protéger le voisinage de l’aéroport et les employés des sociétés exerçant une activité de service au sol, et directement concernés par les nuisances sonores des aéronefs et du matériel au sol. L’Aéroport de Biarritz Pays Basque est équipé de convertisseurs 50/400 Hz qui fournissent l’énergie électrique nécessaire durant l’escale. Cet équipement permet l’arrêt du générateur auxiliaire de l’aéronef, dit APU(1). Objectifs pour les années à venir Des restrictions d’exploitation des APU(1) sont actuellement étudiées par l’exploitant de l’aéroport. La limitation à moins de 30 minutes de l’utilisation de l’APU par les équipages à l’arrivée et au départ des vols est une orientation sérieuse et probable. De même, la sensibilisation des équipages à une utilisation restreinte des inverseurs de poussée (reverse) lors des atterrissages est une source de réduction de bruit. (1) Auxiliary Power Unit Demande d’informations Les demandes d’informations et les plaintes sont enregistrées via un guichet unique : informations@biarritz.aeroport.fr
Préserver la qualité de l’air Les dernières années ont vu sʼaccélérer la création dʼoutils permettant de maîtriser lʼimpact global des émissions de gaz à effet de serre sur le climat. Par ses activités, lʼaéroport de Biarritz Pays Basque génère des émissions atmosphériques qui peuvent avoir un impact tant local que global. Site internet : www.airaq.asso.fr Une meilleure gestion du trafic aérien et au sol permet de réduire les attentes des aéronefs au départ et à lʼarrivée des aéroports. La création dʼun taxi-way améliore la fluidité du trafic, diminue ainsi la consommation de kérosène et la production de polluant atmosphériques liés au réchauffement de la planète (gaz à effet de serre). Nos parcs de stationnement destinés au public et aux loueurs de voitures, se situent à proximité du terminal favorisant ainsi son accès par les passagers et, en particulier les personnes à mobilité réduite. L’aéroport de Biarritz Pays Basque peut être assimilé, en matière de qualité de l’air, à une zone d’agglomération, Les activités aéroportuaires sont des sources d’émissions de polluants, mais elles ne génèrent pas d’impact significatif sur la qualité de l’air au niveau local, pour la part des polluants réglementés. Bilan carbone En lançant, au printemps 2010, son premier Bilan Carbone, l’aéroport souhaitait évaluer les émissions de gaz à effet de serre produites par l’ensemble des activités de la plateforme. Une démarche qui répond aux engagements des acteurs du transport aérien pris à la suite du Grenelle de l’environnement. La société CAT’Sud, basée à Toulouse, a réalisé pour le compte de l’aéroport le bilan carbone de la plate-forme. La méthode Bilan Carbone permet de passer en revue toutes les activités de l’aéroport (flux de personnes, de marchandises, d’énergie, du trafic aérien et du trafic routier induit, etc.) et d’évaluer les émissions de gaz à effets de serre qu’elles engendrent. Le Bilan Carbone propose une méthode qui permet de transformer l’activité de l’aéroport en équivalent carbone, de mesurer son empreinte puis de faire de la compensation carbone. L’objectif final de la mise en place d’un Bilan Carbone est de savoir à quel niveau se situe l’aéroport. Ensuite deux types d’actions peuvent être prises:
Des actions concrètes seront étudiées, en lien avec les entreprises de la plateforme :
Les sources de pollutions : APU(1) / GPU(2) Trafic aérien véhicules et engins au sol Les consommations de kérosène et de gazole de ces sources émettent des polluants. De plus, ces systèmes sont bruyants, en particulier les APU(1) Objectifs de préservation de la qualité de l’air Véhicules propres :
(1) Auxiliary Power Unit (2) Ground Power Unit
Grenelle de l’Environnement : De la recherche dans l’air Les propositions arrêtées par le Grenelle de lʼEnvironnement mettent lʼaccent sur la place des innovations technologiques dans le développement dʼun transport aérien plus écologique. Retour sur les pistes retenues le 25 octobre 2007 dans ces domaines. Première du genre, cette grande table ronde sʼest appuyée, fin octobre, sur les travaux préparatoires de lʼensemble des acteurs publics ou privés pour tracer les grandes orientations futures en matière de développement durable. Le groupe de travail consacré à la lutte contre les changements climatiques a dʼabord rappelé les objectifs fixés pour la France dʼune division par quatre de ses émissions de gaz à effet de serre dʼici 2050. Si les émissions de gaz à effet de serre issues du transport aérien demeurent aujourdʼhui relativement faibles, avec environ 2% du total des rejets de CO2 au niveau mondial, elles sont amenées à augmenter sensiblement au vu des prévisions faisant état dʼune croissance du secteur dʼenviron 5% par an jusquʼà 2020. Outre les émissions de gaz à effet de serre, le bruit généré par les avions demeure, malgré les progrès réalisés depuis plusieurs années, une source de nuisance importante.
Soutenir les efforts de recherche
Concernant la lutte contre les pollutions atmosphériques liées au transport aérien, le Grenelle de lʼEnvironnement privilégie le soutien aux progrès technologiques et met lʼaccent sur la recherche. Dans son programme de lutte contre le changement climatique, les membres du Grenelle ont repris les objectifs ambitieux fixés par ACARE(2) dʼune réduction de 50% des émissions de CO2 et de 80% de celles de NOx (oxyde dʼazote), dʼici 2020. A travers ce soutien appuyé à la recherche, ces derniers réaffirment ainsi les orientations prises dans le cadre du programme de recherche et de développement européen visant à faire décoller lʼavion “ultra-vert” dʼici 10 à 15 ans en travaillant sur dʼimportantes ruptures technologiques. Parmi les propositions du Grenelle de lʼEnvironnement figure également la modernisation du contrôle aérien. La recherche européenne propose que la navigation aérienne contribue, pour 5 à 10%, à la baisse des émissions de CO2 dʼici 2020. Une des autres pistes du Grenelle pour amoindrir ces impacts, notamment en termes de bruit, réside dans lʼoptimisation de la circulation aérienne et, en particulier, dans la mise en place de procédures de descentes continues. Cʼest une axe important pour la Direction du Service de la Navigation Aérienne qui a entamé depuis plusieurs années des expériences dans ces domaines à Marseille et qui devrait encore les étendre à lʼavenir. Dans cette lutte contre le changement climatique, les groupes de travail du Grenelle ont aussi mis en avant la réduction du temps dʼattente et de roulage des avions. Combattre le Bruit sur tous les fronts Pour atteindre les objectifs de réduction de 50% du bruit perçu (soit moins de 10 dB par mouvement), objectifs inscrits dans lʼagenda dʼACARE(2) et repris par le Grenelle de lʼEnvironnement, les efforts de recherches devront être poursuivis dans le domaine de la motorisation. “Le Grenelle de lʼEnvironnement a considéré quʼil ne fallait pas restreindre lʼactivité du transport aérien mais quʼil fallait, en revanche, renforcer tous les progrès destinés à réduire ses impacts, notamment en favorisant la recherche et en optimisant les trajectoires.” (3)Advisory Council for Aeronautic
Protéger la ressource en eau L’aéroport est un important consommateur d’eau. Un plan de surveillance et de modernisation du réseau et le remplacement des équipements vieillissant par du matériel plus économe en eau a permis une baisse de la consommation totale en eau potable de 52% en 2009, soit 10387 m3. Téléchargez le document sur les indicateurs de performance Année 2010 Les activités aéroportuaires sont également génératrices de rejets qui sont traités via des séparateurs d’hydrocarbure pour les parkings d’aéronefs ou via des bassins de rétention. Les eaux usées quant à elles sont traitées en station d’épuration de l’agglomération. Eaux pluviales et de ruissellement Un aéroport est constitué pour grande partie de surfaces imperméabilisées (pistes, aires de stationnement, etc. ). Lʼeau ruisselant sur ces surfaces est à lʼorigine de pollutions. Sources de pollution : • la pollution chronique : cette pollution est en général très faible mais de nature à s’accumuler avec le temps, elle est due au fonctionnement de l’aéroport ; les gaz d’échappement des avions et véhicules, la maintenance (nettoyage, réparation) et avitaillement (carburant et huiles), les exercices d’incendie, les traces de gomme dues à l’usure des pneus, etc… • la pollution saisonnière : dues aux activités saisonnières sur l’aéroport, elle provient du déverglaçage des pistes et aires de stationnement, et du dégivrage des avions. Les produits déverglaçants employés sur la plate-forme sont toutefois aisément biodégradables avec un degré d’élimination > 95%, • la pollution accidentelle : elle survient à la suite d’accidents durant lesquels sont déversées de grandes quantités de carburant et autres matières dangereuses, • les eaux pluviales et de ruissellement des parkings avions sont collectées et orientées vers des séparateurs d’hydrocarbure qui permettent de contenir les pollutions accidentelles et chroniques dues à notre activité. Des dossiers de demande d’autorisation ou de déclaration au titre de la loi sur l’eau sont déposés et instruits pour tous projets d’ouvrages pouvant avoir un impact sur le domaine de l’eau. Cela permet une mise aux normes progressive et cohérente de la plate- forme. Eau potable • des contrôles sanitaires de potabilité sont effectués trimestriellement. Objectifs pour les années à venir • mise en place des équipements de récupération des eaux de pluie en aval des toitures pour des usages domestiques extérieurs et/ou intérieurs au bâtiment : lavage des véhicules captifs, arrosage des espaces verts, le lavage des sols de l’aérogare et l’évacuation des sanitaires sous certaines conditions, • récupération des eaux de ruissellement des parcs avions pour un usage de remplissage des véhicules de lutte incendie, • étude du traitement des eaux de dégivrage soit par recyclage soit par élimination des produits avant rejet dans le milieu naturel.
Optimiser la gestion des déchets Le traitement des déchets a pris en quelques décennies l’ampleur d’un véritable problème de société. Les enjeux sont énormes et la discussion dépasse aujourd’hui largement le cercle des seuls industriels spécialistes de la question. Gaspillage de matières premières, coût de gestion des déchets en hausse, capacité de traitement insuffisante : il est urgent de réduire notre production de déchets. La gestion des déchets sur la plate-forme est une préoccupation quotidienne. des aménagements et des actions spécifiques sont menés avec comme principe fondamental : le tri à la source. Mutualisation des moyens pour la collecte des déchets dangereux Des progrès significatifs ont été réalisés depuis 2007, concernant le tri et la valorisation des déchets de l’aéroport, à savoir :
Réduction des déchets à la source: tri sélectif et sensibilisation La gestion rationnelle des déchets et notamment le tri à la source des déchets, sont des paramètres importants de la politique de Développement Durable de l’aéroport de Biarritz Pays Basque. Dans ce cadre, le service environnement en charge de la gestion des déchets sur l’ensemble de la plate-forme sensibilise au tri les acteurs aéroportuaires. Son objectif : l’amélioration continue de la qualité du tri sur les différents points de collecte. D’autres part, la gestion des déchets dangereux et plus récemment des DEEE (Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques) étant un axe d’amélioration majeurs pour l’aéroport, le service environnement participe à différentes actions de sensibilisation après des partenaires du Syndicat Mixte (réunions, notes, visites de terrain, etc.). Objectifs d’optimisation de collecte
Maîtriser les consommations d’énergie La lutte contre les changements climatiques est l’un des défis majeurs que notre société devra relever dans les années à venir. Les engagements du Grenelle de l’Environnement sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre ne peuvent être tenus sans un effort consenti par l’ensemble des organismes publics et privés, dans tous les secteurs de notre économie. Des actions dʼamélioration L’aérogare bénéficie de nouvelles technologies économes en énergie, l’éclairage d’origine par néons a été remplacé par un éclairage à basse consommation, Un éclairage par LED (diodes électroluminescentes) est progressivement installé dans les locaux administratifs, Les surfaces de toitures à créer feront l’objet d’étude d’opportunité et de faisabilité au profit d’équipements producteur d’énergies renouvelables comme le photovoltaïque, La démarche HQE (Haute qualité Environnementale) sera généralisée dans tous les projets de réhabilitation ou de construction de bâtiments. Objectifs de maîtrise de lʼénergie
Aéroport Biarritz-Pays Basque Code OACI : LFBZ / Code IATA : BIQ Position géographique : 43º28’06”N 001º31’52”W ; situé à 2km au sud-est de Biarritz Altitude de référence : 245 feet (74,676 mètres) Emprise au sol : 137 hectares (75% sur le territoire d’Anglet et à 25% sur celui de Biarritz) Orientation de la piste : 09/27 Atlas VAC:e AIP
Aéronautique :
Aérogare :